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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

Araquelle cultive la proximité

Depuis Vernègues, Araquelle étoffe sans cesse sa gamme d'infusions, thés et mélanges d'herbes aromatiques proposées sous quatre marques. Pour sécuriser ses approvisionnements biologiques, elle noue des partenariats pérennes avec des agriculteurs.
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    Imprimez
    Lundi 26 juin 2017

     

    Sur un étalage, ses boites métalliques ou cartonnées et ses cubes « collector » attirent inévitablement l'œil. Un designer verrait vraisemblablement dans leur illustration un reflet trop « cliché » de la Provence. Mais pour Philippe Petit, fondateur en 1986 et PDG d'Araquelle, ce choix de motifs très colorés et joliment détaillés contribue au succès de ses gammes « Provence d'antan » d'herbes aromatiques, épices, sels, aides culinaires, bouillons et tisanes biologiques, presque autant que leur contenu ! Et quoi de plus écologique qu'un emballage qu'on a envie de conserver ?

    L'enseigne « Autrefois », implantée sur le Village des Marques à Miramas, leur affecte d'ailleurs une place conséquente dans sa boutique de spécialités « de qualité et authentiques ». Cette authenticité, le dirigeant d'Araquelle la pousse très loin. « À l'export, Provence d'Antan est devenue notre marque phare et reste la plus porteuse », dit-il. Mais c'est à proximité qu'il la travaille de plus en plus pour faire progresser un chiffre d'affaires qui devrait atteindre cette année les 9,5 millions d'euros pour un effectif de 23 salariés.

     

    Construire dans le temps

    « En 2016, le marché du bio a encore fortement progressé. Aujourd'hui, je ne connais pas un agriculteur bio qui travaille à perte tant la demande est importante et frôle parfois la rupture. Pour sécuriser nos approvisionnements de matières premières, nous travaillons avec des petites exploitations familiales en privilégiant la passation de contrats sur des durées d'un à trois ans. Ces engagements leur offrent de la visibilité pour grandir et se renforcer. Pour nous, cette approche différente, plus humaine, se construit dans le temps. Cette année, par exemple, nous lançons du piment d'Espelette produit sur un hectare de surface dont la reconversion en agriculture biologique a été entamée il y a trois ans ».

    Philippe Petit note l'intérêt plus soutenu du monde agricole à ce type d'initiatives. « L'état d'esprit change. La nouvelle génération a compris qu'il ne sert à rien de produire pour perdre de l'argent ».

     

    Boutique d'expérience sensorielle

    Dans le même esprit, Araquelle s'investit dans la promotion d'une autre marque, « Florel », qui a donné lieu à l'ouverture d'une « boutique d'expérience sensorielle » à l'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). « Florel bénéficie du label 100 % Origine France Garantie sur 11 produits. Nous ne pouvons pas l'exporter pour l'instant car les quantités risqueraient de manquer en cas de succès tant les consommateurs réclament de la naturalité. On le voit avec la réussite de Biocoop ».

    Deux autres marques complètent l'offre : « Romon Nature » (tisanes et infusions biologiques) et « Plantasia » (thés biologiques grandes origines). Convaincu qu'Araquelle n'a pas fini de croître, le dirigeant a conservé en stockage de réserve le site de Lançon-Provence (1 250 m2) où l'entreprise a pris son essor bien qu'il ait investi dans 4 800 m2 de bureaux et ateliers à Vernègues en 2014. « C'est l'été, mais nous préparons déjà les conditionnements pour Noël prochain », confie Philippe Petit, qui fournit toute l'année cette prestation à quatre centres d'aide par le travail (CAT).

    J.C Barla

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