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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

ATEM, la quarantaine et des envies d’expansion

Pour ses 40 ans, la société Atelier de Travaux Électromécanique ne s'interdit rien, et surtout pas des opérations de croissance externe pour acquérir des compétences complémentaires. Entre croissance et investissements. Comme la Scop s'est rendue indispensable pour certaines techniques...
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    Mercredi 4 octobre 2017

     

    Spécialiste de la maintenance mécanique des machines tournantes, la société ATEM (Ateliers de Travaux Electromécaniques du Midi) ne s’interdit rien, et surtout pas des projets de croissance externe avec des entreprises dont l’activité serait complémentaire. Ce fut le cas en 2014 avec le rachat de Tech’Hélice et c’est à nouveau d’actualité avec la reprise en cours d’une autre société, dont le nom reste encore confidentiel.

    L’expertise de la SCOP* s’étend à différents domaines industriels, énergie, pétrochimie, sidérurgie, marine marchande, cimenterie, papeterie. Souvent assorti d’ « un positionnement de niche et porteur de valeur ajoutée », qu’il s’agisse de l’expertise vibratoire, de l’équilibrage, du rechargement thermique par métallisation ou, plus récemment, de la maintenance des hélices de propulsion, « un secteur particulièrement porteur » s’accordent à dire Jean-Pierre Modica et son fils Thierry, respectivement président et PDG d’ATEM.

     

    Développer l’usinage sur site

    Les locaux de l’Estaque, étendus à 3500 m2 en 2015 (avec des moyens de levage portés à 25 tonnes) ne pouvant plus être agrandis, c’est l’usinage sur site qui a désormais les faveurs d’ATEM via un projet de développement sur trois ans. Les principaux clients se trouvent en effet à 80 % dans la région, notamment les grands comptes prestigieux comme Arkema, General Electric, EDF, Arcelor-Mittal ou encore Total. L’agence de Bordeaux, spécialisée dans la papèterie compte elle le groupe Smurfit-Kappa comme principal client. Quant à la filiale de Casablanca, « elle a vocation à se développer car depuis deux ans, les liens avec l’Afrique se multiplient en direction notamment du Sénégal, de l’Egypte et du Niger ».

     

    Des machines extrêmement pointues

    En augmentation de 10 %, le CA 2016 s’établit à 7,2 M€. L’investissement annuel dans l’achat, la maintenance et développement d’outils de conception ATEM se monte à près de 300 000 €. Des machines très pointues comme l’équilibreuse à banc transportable d’une capacité de 100 tonnes ou le Prop ScanTM pour la métrologie informatique dont s’est dotée la SCOP ATEM en font un acteur industriel recherché.

     

    Nathania Cahen

     

    *société coopérative et participative née en 1977 du rachat par sept de ses salariés, dont Jean-Pierre Modica, de l’entreprise Noël et Pellegrini. Environ 60 % du CA est redistribué aux salariés sous forme de participation et d’intéressement. Ces derniers deviennent sociétaires dès lors que leur ancienneté excéde 3 ans.

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