Alors que l’innovation est devenue le moteur essentiel de la compétitivité mondiale, la France affiche des progrès notables… tout en restant en retrait par rapport aux nations les plus dynamiques.
Cette nouvelle étude, « Capital humain & innovation : l’éducation et les compétences, au cœur de la croissance de demain », explore les ressorts de cette situation et met en lumière un constat clé : le capital humain est la clé du potentiel d’innovation de demain.
Entre excellence scientifique, soutien public à la R&D et fragilités structurelles persistantes, la France doit renforcer l’articulation entre éducation, compétences et innovation pour soutenir une croissance durable et inclusive.
Contexte et enjeux de l’étude
L’étude montre que si la France se classe 12ᵉ au niveau mondial en matière d’innovation, elle reste freinée par plusieurs obstacles internes :
- une faible intensité de l’investissement privé en R&D,
- une productivité du travail en progression lente,
- une diminution du nombre de grandes entreprises innovantes.
Mais au-delà de ces aspects économiques, le diagnostic s’étend au domaine éducatif : les performances scolaires en recul, les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur et la faible mobilité sociale apparaissent comme des freins puissants à l’innovation et à la croissance de long terme.
L’étude insiste donc sur un point central : investir dans l’éducation et les compétences, c’est investir dans l’innovation et la prospérité de demain.
Les points clés de l’étude
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Une France innovante, mais encore à la traîne : 12ᵉ au classement mondial, portée par une recherche publique solide, mais freinée par un investissement privé en R&D insuffisant.
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L’éducation, levier essentiel : la baisse du niveau scolaire en sciences et les inégalités d’accès à la formation limitent le potentiel d’innovation.
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Zoom sur la région PACA : 4ᵉ région française en R&D, avec de forts pôles d’excellence (TIC, santé, aéronautique), mais des inégalités territoriales et une mobilité sociale limitée.
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Des pistes d’action : mieux relier formation, recherche et entreprises pour attirer et ancrer les talents.
Pourquoi cette étude est importante ?
Dans un contexte de transitions multiples – numérique, énergétique, sociale –, le capital humain devient un pilier stratégique.
Cette étude éclaire les décideurs publics, les entreprises et les acteurs territoriaux sur la nécessité de :
- renforcer les compétences dans les domaines scientifiques et techniques,
- soutenir la formation tout au long de la vie,
- favoriser l’inclusion sociale pour libérer le potentiel d’innovation de tous,
- et aligner les politiques de recherche, d’éducation et d’emploi pour bâtir une économie plus résiliente et compétitive.
À travers ses analyses et les témoignages recueillis, l’étude souligne une évidence : le futur de l’innovation française dépend de notre capacité à investir durablement dans les femmes et les hommes qui la feront naître.
