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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

Archipelago vogue vers la réussite

La fin de cette année 2022 sonnera aussi celle du projet Archipelago, visant à former des apprenants mauritaniens au portuaire et à l’entrepreneuriat sur le territoire mauritanien. Quel point d’étape, quelque sept mois avant la conclusion de ces actions, financées par les deniers européens ?
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    Mardi 7 juin 2022

    24 mois pour forger les professionnels du portuaire et les entrepreneurs de demain sur le territoire mauritanien : c’est, pour mémoire, le challenge porté par la CCIAMP, la CCI de Mauritanie et le GPMM. Financé par l’Union Européenne, ce projet, qui se déroule sur 2021 et 2022, a été retenu dans le cadre du programme de développement économique inclusif ARCHIPELAGO. Alors que la conclusion du projet se profile en cette fin d’année, force est de reconnaître qu’entre ses diverses parties prenantes, la fluidité est de mise, note la chef de projets Marie Vialard. « La capacité de la CCI de Mauritanie à mobiliser les acteurs sur place est avérée.  Par ailleurs, malgré les difficultés relatives au Covid, la dynamique est lancée, les formations portuaires et entrepreneuriales suivent leur cours, la dynamique de dialogue entre le public et le privé est enclenchée ». 

     

    Archipelago

     

    Cette fluidité est notamment le fait de la CCIAMP, désignée coordinatrice du projet. « C’est du travail en collaboration étroite, des réunions hebdomadaires, des groupes Whatsapp… Les décisions sont prises conjointement, l’écoute se crée, la confiance s’instaure ». Mue par cette dynamique, la CCI de Mauritanie développe aussi des synergies avec d’autres acteurs mauritaniens, comme le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle. « Nous travaillons avec eux en parallèle sur le programme « Mon projet mon avenir ». Dans le cadre d’Archipelago, nous allons former certaines personnes financées via ce programme, par ce ministère ». 

     

    Elle fédère aussi les acteurs du projet via comités de pilotage, dont le dernier a eu lieu en février dernier, en présence du Vice-Président Frédéric Ronal… « parce qu’il est important que les partenaires mauritaniens voient notre implication au-delà de la partie opérationnelle, et réalisent que le projet est porté à haut niveau par la CCIAMP ». C’est aussi l’occasion de réunir tous les membres du comité qui ne seraient pas forcément amenés à se rencontrer par ailleurs, et de leur donner à tous le même niveau d’information.  « Les Copil servent à présenter les activités du projet, mais on utilise aussi ces moments pour présenter certaines difficultés, certains freins et solliciter le soutien des institutions représentées ». 

     

     

    Un accélérateur de synergies

    Dans le projet Archipelago, la formation aux métiers du portuaire occupe une place prépondérante. Ainsi, le GPMM a déjà formé 81 dockers (l’objectif était de 75). Une session dédiée à la sécurité portuaire a permis de façonner en mai dernier une vingtaine d’agents, une seconde session aura lieu ultérieurement. La formation de grutier quant à elle, est programmée du 10 au 25 juin et accueillera 6 à 8 apprenants. A noter que le privé s’inscrit pleinement dans ce projet de développement, puisque trois entreprises, Bolloré pour les grutiers, CMA CGM et APM Terminal pour les dockers, ont dépêché formateurs ou hommes de l’art pour contribuer, auprès du GPMM, à l’acte de former ces bénéficiaires mauritaniens. 

     

    Archipelago

     

    Outre le portuaire, l’Ecole Pratique se charge de son côté de la formation de formateurs tuteurs, ce en distanciel.  « On compte trois sessions, dont une qui a déjà été complétée. Les deux autres devraient avoir lieu en juillet et septembre. Les bénéficiaires des formations (douze par session), sont soit des formateurs en entrepreneuriat, soit des hommes de l’art du port qui vont former des personnes à leur tour ». L’idée sous-jacente est compréhensible : développer des outils de transmission des savoirs et ce faisant, pérenniser ces activités. 
    Parallèlement à cela, des ateliers de concertation seront bientôt organisés entre les entreprises privées du secteur portuaire et logistique et les parties prenantes de la formation professionnelle et de l’enseignement. Le but : « comprendre quels sont les besoins des entreprises en termes de recrutement, de cadre de compétences, de métiers en tension… et déterminer comment le système de formation du pays peut y répondre, puisqu’il n’y a, pour l’heure, pas de cursus portuaire en Mauritanie ».  

     

    Outre le portuaire, l’autre enjeu est de forger les entrepreneurs de demain. « Nous en sommes à 75 personnes formées, dont 60 femmes. Nous avons aussi lancé des sessions, qui se tiennent fin mai, début juin, avec l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) pour aguerrir des Mauritaniens de retour ou des migrants de transit en Mauritanie à la création d’entreprise. Ainsi, nous atteindrons les objectifs qui nous étaient fixés (soit 150 personnes formées à l’entrepreneuriat) ». Tout un volet insertion est également prévu. Le projet interviendra donc dans des instituts de formation professionnelle, sur des questions de techniques de recherche d’emploi.

     

    « Archipelago lance les bases et doit créer sur place des dynamiques appelées à perdurer au-delà du projet », insiste Marie Vialard. Le mot d’ordre : en faire « un accélérateur de synergies ».
     
    Enfin, « la CCIAMP travaille sur la modélisation du projet afin d’être en mesure de le déployer sur d’autres territoires africains demandeurs, comme le Sénégal par exemple pour le port de Dakar » explique Denis Bergé, en charge de la coopération internationale à la CCCIAMP. 


    Affaire à suivre donc…

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