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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

Comment l'entreprise est parvenue à infiltrer Aix-Marseille Université

Méfiance mutuelle, formations inadaptées, diplômés au chômage…Entre l'université et les entreprises, ce fut longtemps le grand malentendu. Un temps révolu ? Plus que jamais, l’université doit avoir les doigts dans la prise des réalités de l’entreprise. Elle s'y emploie...
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    Mardi 14 novembre 2017

     

    Plus que jamais, l’université doit avoir les doigts dans la prise de l’entreprise. Et elle s’y emploie depuis quelques années déjà. C’est du moins ce que revendique sans artifice rhétorique et avec spontanéité Jean-Philippe Agresti, vice-président d’Aix-Marseille Université en charge des relations avec le monde économique.

    « Je pense très honnêtement que l’on est à la pointe de ce qui peut se faire en termes de relations avec l’entreprise, de volonté politique affirmée et assumée et de déclinaison réelle et opérationnelle via des actions très concrètes avec les entreprises ».

    Le vice-président de l’université s’exprime en marge de la manifestation désormais établie depuis 5 ans qui, une semaine durant, vise à mettre en exergue les liens existants entre le monde économique et l’université. Le coup d’envoi de cet événement orchestré de concert avec les acteurs de l’entreprise (CPME13, CCIMP, Medef Paca, UPE13) a été donné au Fonds régional d’art contemporain à Marseille ce lundi 13 novembre par le président de l'université Aix Marseille Yvon Berland (cf. plus bas). Cette année, c’est la culture au service de l’attractivité du territoire (dans la perspective de MP2018), qui sert de fil rouge à cette semaine cadencée par des forums, tables-rondes, rendez-vous...

    L’université, capable de penser « out of the box » ? À contre-courant des dogmes établis selon lesquels l’entreprise resterait un territoire (étanche) à domestiquer pour l’université ?

    Méfiance mutuelle, formations inadaptées, diplômés au chômage… Entre l'université et les entreprises, ce fut longtemps le grand malentendu quand le dialogue n’était pas inexistant, a contrario de l’Allemagne ou des États-Unis où les liens sont historiquement forts entre les deux mondes. En cause dans ce déficit de collaboration, la rivalité ancestrale entre les grandes écoles et les universités. Les patrons et les directeurs de ressources humaines, issus de ces écoles, embauchant plus volontiers leurs jeunes diplômés. Les enseignants étant considérés comme éloignés des réalités du monde professionnel.

     

    La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 13 novembre au Fonds régional d’art contemporain (FRAC) à Marseille, en présence d’Yvon BERLAND, président d’Aix-Marseille Université, Richard GALY, président du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Alain GARGANI, président du CPME13, Jean-Luc CHAUVIN, président de la CCIMP et Laurent COHEN, vice-président de l’UPE13, représentant l’UPE13 et le MEDEF PACA.

     

    Un temps révolu ?

    « L’université, ce n’est plus cela, s'inscrit en faux Jean-Philippe Agresti, qui est aussi le doyen de la faculté de droit, un périmètre où « depuis des temps immémoriaux, on a l’habitude de travailler avec les professions libérales, juridiques et judiciaires, les avocats, magistrats, huissiers, notaires… ».

    Non, signifie encore le représentant universitaire, qui pour se débarrasser de l’image de l’université qui lui colle à la peau, n'a pas hésité à faire le siège des bureaux des représentations patronales : il n’y a pas d’un côté les universités, hors sol, historiquement tournées vers les savoirs théoriques et la recherche. Et de l’autre, les écoles (de commerce et d’ingénieurs pour ne pas les nommer), élitistes, ouvertes sur le monde professionnel :

    "Les entreprises n’ont pas totalement acquis le réflexe de l’université. Il y a encore de la pédagogie à faire de part et d'autre. Il faut que les entreprises acceptent que l’université d’hier n’existe plus, que ce n’est pas un monde refermé sur elle-même, et particulièrement sur notre territoire où elle est proactive pour travailler avec le monde économique.

    "Le doctorat représente un véritable savoir-faire. Nos masters sont de plus en plus professionnalisant. Nous travaillons de plus en plus à l’apprentissage. Nous sommes de plus en plus attentifs à faire en sorte que nos étudiants deviennent eux aussi des entrepreneurs, à les former aux disciplines qui en feront des managers, à ce que nos connaissances soient appliquées et applicables au monde tel qu’il existe. Et nous jouons le rôle qui est le nôtre sur le territoire vis-à-vis du monde économique en veillant à offrir, notamment aux TPE et PME, le service particulier dont elles ont besoin ». 

     

    Faire évoluer ses enseignements grâce au regard de l’entreprise

    Résolument, au sein d'AMU, les chefs d’entreprise ont infiltré les amphis, interviennent comme experts dans les formations, participent à l’élaboration de leurs contenus, figurent dans les conseils de perfectionnement de diplômes, sont des partenaires en recherche, des cofondateurs ou associés de chaires partenariales, des mécènes de projets innovants, des recruteurs d’alternants, des formateurs d’apprentis… :

    "Il n’y a plus aucune formation qui échappe totalement au monde économique. Nous avons ainsi renouvelé dernièrement un pacte d’engagement avec le MEDEF Paca, lequel va labelliser les contenus de formation continue de façon à répondre un besoin précis dans telle ou telle filière. Le premier va concerner Polytech Marseille ».

    Le mouvement est global en France. Depuis une quinzaine d'années, des universités ont multiplié les formations professionnalisantes. Il existerait ainsi aujourd'hui 2 200 licences professionnelles. Et plusieurs d'entre elles ont noué de fortes relations avec les entreprises locales.

     

    Enjeu : Les nouvelles formations devront répondre aux attentes du monde socio-économique

    De même, dans le cadre de la réflexion sur une offre de formation renouvelée, demande du Haut conseil à l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, en vue d’un déploiement à partir de septembre 2018 et pour cinq ans (l’université sera alors habilitée via un contrat avec l’État à délivrer des diplômes), « les futures licences, licences pro et masters d’AMU sont construits avec l’appui de ses partenaires du monde socio-économique en expérimentant une approche par compétences pour ce qui concerne l’élaboration des maquettes de formation ».

    La loi LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités), qui a élargi les responsabilités et compétences (RCE) des universités et notamment dans le domaine de l’insertion professionnelle*, n’est pas étrangère à l’avènement d’établissements plus en prise avec le tissu socio-économique régional.

    À ne pas se méprendre, Aix-Marseille Université a bien « l’intention d’un ancrage à l’international », mais à l’inverse des universités anglaises, pas en « appauvrissant le territoire », appuie Jean-Philippe Agresti : « il faut mener de front ces deux ancrages ».

     

    Ces signes qui ne trompent pas : la création d'une direction spécifique

    « Beaucoup d’actions sont menées avec les partenaires socio-économiques même s’il y a encore beaucoup à faire », souligne Édith Raboisson, responsable des opérations au sein de la fondation universitaire, qui voit dans la création d'une direction du partenariat avec le monde socio-économique (DPMSE) un signal fort.

    Cette nouvelle entité, qui constitue le point d’entrée unique des entreprises et des partenaires institutionnels, « structure les missions de la fondation, de la collecte de la taxe d’apprentissage et des alumni », ajoute-t-elle. C’est cette même direction qui a également pour mission d’animer les manifestations en lien avec le tissu économique, à l’instar de la semaine AMU/Entreprises qui se déroule actuellement, ou des événements qui rythment la vie des entreprises (comme les élections prud’homales), mais aussi de sensibiliser en interne à la stratégie partenariale.

    Cette ancienne cadre du privé voit aussi dans la fondation A*Midex (issue de l’ex-fondation AMU) un outil juridique et institutionnel qui assied l’université dans l’économie du territoire et contribue à sa politique entrepreneuriale.

    Une stratégie pas totalement dépourvue d’intérêts, AMU espérant avec la taxe d’apprentissage « inciter les chefs d’entreprises à la reverser à l’université qui les a formés et qui les accompagne dans leurs défis quotidiens ».

    Et ce n'est anodin si pour donner envie aux entreprises « de travailler avec elle », la première université du monde francophone ait choisi le Palais de la Bourse, siège de la CCI Marseille Provence, pour lancer sa fondation, événement qui a marqué le lancement d’une vaste collecte de fonds.

    Le budget global d’une université (entre 150 et 200 M€ par an en moyenne, consacré pour 80 % à la masse salariale) reste du ressort de l’État, pointe Édith Raboisson. Ainsi, les meilleures universités ne parviennent-elles à collecter que quelques millions par an au titre du mécénat. « Le fonds de roulement de notre fondation est de l’ordre de 1,3 à 1,4 M€ », précise-t-elle.

     

    Des entreprises-mécénes ?

    Les entreprises mécènes (qui bénéficient d'une réduction d’impôt sur les sociétés de 60 % du montant du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires) jouent néanmoins un rôle moteur dans les chaires et les partenariats.

    Depuis 1986, date de la création de la première chaire d’entreprise à l’ESSEC, les chaires, engagement entreprise pluri annuel visant à soutenir le développement d’activités de recherche et/ou d’enseignement dans un domaine qui l’intéresse, se sont multipliées dans les établissements d’enseignement supérieur. La Conférence des grandes écoles en recense plus de 300. Elles se sont développées plus tardivement dans les universités.

    « C’est un des axes de développement voulu par l’université dans les années à venir, confirme Jean-Philippe Agresti.

    AMU, qui dispose de 8 chaires (Économie circulaire ; RSE et développement durable ; Droit du sport et marketing événementiel ; SNCF logistiques ; Innovation et brevets avec la Caisse des Dépôts ; Banque et développement avec la CEPAC ; Banque, mutualisme et relations interpersonnelles avec le Crédit agricole et la chaire euro-méditerranéenne de l’économie sociale et solidaire), cite une petite dizaine d’arguments sur son site web pour convaincre les entreprises de sa pertinence.

     

    Des accords de partenariats ?

    « Il y a tout un travail à faire de ce point de vue-là, que nous avons également entamé », répond Jean-Philippe Agresti.

    CEPAC, Crédit agricole, Airbus Helicopters, CMA CGM, GPMM, Peugeot, Décathlon, EDF, Orange … Depuis 2012, l’université a signé une trentaine d’accords-cadres de partenariat. En janvier dernier, AMU a ainsi contracté avec la Société du Canal de Provence. Pour rester à la pointe de l'innovation. Pour favoriser l’insertion professionnelle de ses étudiants. Pour contribuer à la compétitivité du territoire. Pour valoriser ses recherches, qui « seront efficaces si elles sont exploitables et valorisables » avait alors indiqué le président d'AMU, Yvon Berland.

     

     

    L’université, gagnée par le virus de l’entrepreneuriat étudiant ?

    Toutes les universités françaises n’ont pas été gagnées par le virus mais certaines ont en effet rejoint les grandes écoles d’ingénieurs et de gestion dans leur volonté d’insuffler chez les étudiants un certain « esprit d’entreprendre » au point de développer des formations spécialisées dans la création d’entreprises, à l’instar d’un D.U Devenir Entrepreneurs et d’un Master 2 spécialité création d’entreprise d'AMU.

     « Oui, cela fait partie de notre rôle, ne tergiverse pas Évelyne Marchetti, la vice-présidente déléguée à l’orientation et à l’insertion professionnelle au sein d'AMU. Il s’agit de développer chez nos étudiants des compétences entrepreneuriales. Leur apprendre les codes de l’entreprise. On estime que ce sont des atouts pour favoriser leur employabilité et insertion professionnelle d'autant que 80 % de nos étudiants intègrent le privé ».

    La doctorante en sciences de la vie est notamment pilote d’un des temps forts de la semaine AMU-Entreprises, les « 36 heures chrono de la création d’entreprise »** et dirige le Pepite PACA OUEST, pôle étudiant pour le transfert de l’innovation et de l’entrepreneuriat, réseau lancé en 2014 par Geneviève Fioraso, alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    « Depuis début 2013, nous nous sommes dotés d’un pôle Entreprendre pour sensibiliser et former les étudiants à l’esprit d’entreprendre, dans toutes les filières, dès la licence. C’est dans ce cadre que nous avons initié un week-end au cours duquel nos étudiants, ceux de Centrale Marseille, de Sciences-Po Aix, des Arts et Métiers et de l’université d’Avignon et des pays de Vaucluse, s’affrontent dans un « contre-la-montre » de la création d’entreprise. 90 % des étudiants disent que cela leur a donné de la confiance en soi, permis de révéler certaines compétences, de structurer un projet professionnel, d’élargir leur champ des possibles, d’appréhender un autre monde ... ».

    C’est par ailleurs ce pôle Entreprendre qui a permis à AMU, en 2014, de répondre en tant que chef de file, à l’appel à projet Pepite. « Ce label est précieux car il permet de proposer le statut d’étudiant-entrepreneur. Grâce à ce statut, nous avons contribué à créer une quarantaine de start-up, dont certaines ont déjà créé des emplois ».

     

    Enseignant-chercheur-entrepreneur

    L’opération de transformation à l’œuvre est relativement nouvelle chez les étudiants. Elle l’est moins chez les enseignants-chercheurs. Depuis la loi Allègre sur l’innovation et la recherche du 12 juillet 1999, ils peuvent créer leur propre entreprise.

    Aussi, depuis quelques années déjà, des structures existent pour valoriser les recherches issues de ses laboratoires. Ainsi la SATT SUD-EST a été créée en 2012 par les Universités d’Aix-Marseille, de Nice Sophia Antipolis, de Sud Toulon-Var, d’Avignon et des Pays de Vaucluse, de Corse Pascal-Paoli, du CNRS et de l’INSERM, élément clé du passage entre les laboratoires de recherche et le marché. Aujourd’hui, la société valorise un potentiel de plus de 10 000 chercheurs, doctorants et postdocs, et totalise 600 M€ de budget annuel de R&D.

     

    Et demain ?

    Demain, la Cité de l’innovation et des savoirs (CIS) jouera en partie le rôle d’incubateur : « Depuis 2016, AMU et ses partenaires ont engagé une démarche structurante pour favoriser l’innovation sur le territoire. Elle rassemblera au sein d’un lieu unique tous les acteurs de l’innovation. La CIS sera également un lieu de formation voué à la créativité constituant un croisement audacieux entre recherche, innovation, formation et culture, tout dédié à la création d’entreprises et d’emplois », a rappelé Yvon Berland à l’occasion de la 5e édition de la Semaine AMU-Entreprises.

     

    --- Adeline Descamps ---

     

    * Si 92,7% des diplômés d’écoles sont en emploi 15 mois après la fin de leurs études, ils ne seraient que 85 % après un master universitaire. Mais tout dépend des disciplines et des universités. Le taux d’emploi est ainsi de 89 % pour les titulaires d’un master universitaire en gestion ou d’un master en sciences de l’ingénieur.

    ** 230 étudiants, issus des établissements d’enseignement supérieur de Pépite Paca Ouest (AMU, UAPV, ISMIN, ECM, ENSAM, Académie d’Aix Marseille, IEP) ont répondu à l'appel à candidature cette année. Remise des trophées le vendredi 17 novembre à 18h30 lors de la cérémonie de clôture de la semaine AMU-Entreprises.

     

     

     

    Ouverture de la Semaine AMU-Entreprises : Ils ont dit …

    Ce 13 novembre, tous les représentants du monde économique étaient au FRAC pour le coup d'envoi de la Semaine qui consacre les (bonnes) relations entre les mondes académique et économique.

     

    Yvon Berland, président d’Aix-Marseille Université

    « Les enjeux de cette semaine sont connus : il s’agit de favoriser l’employabilité de nos étudiants et la compétitivité du tissu économique du territoire. Car un territoire attractif et innovant ne peut se concevoir sans une grande université et une université d’excellence en matière de recherche, de formation et d’innovation ne peut se développer sans liens étroits avec le monde socioéconomique. C’est cette philosophie qui préside à l’organisation de cette semaine ».

     

    Alain Gargani, président de la CPME13

    « Quand j’étais à Luminy, le monde économique était très loin de nos préoccupations. A la CPME, nous tenons à conforter et renforcer les liens. C'est pour cette raison que nous avons été à l'initiative de quelques événements. Nous avons ainsi mené une opération "vis ma vie d'entrepreneur" avec les étudiants. 30 entreprises ont accepté ainsi le jeu. Je reste persuadé que de telles rencontres, entre un étudiant et un chef d’entreprise, peuvent changer les appréhensions et a priori ».

     

    Laurent Cohen, vice-président de l’UPE13 et représentant le Medef PACA

    « Les entreprises et entrepreneurs ont trois messages à délivrer. Tout d’abord, il convient de souligner la clairvoyance des dirigeants de l’université. Car la fusion des trois universités a été le premier acte de la construction métropolitaine. Yvon Berland a compris très tôt que pour atteindre un niveau d’efficacité et d’influence, il fallait une masse critique pour positionner à la bonne échelle. Résultat : l’université a gagné des places dans le classement de Shanghai.

    Le second message tient en deux chiffres : 13 000 offres d’emplois sont non pourvues dans les Bouches-du-Rhône tandis que le taux de chômage est supérieur à la moyenne nationale. Cela nous renvoie à nos responsabilités : veiller à ce qu’il y ait une meilleure adéquation entre les formations universitaires et les besoins en compétences des entreprises. Ce décloisonnement entre nos deux mondes est aussi de nature à réduire les fractures territoriales et sociales.

    Le dernier message se résume en un mot : innovation. La performance des entreprises repose sur la pertinence de ses produits et services. L’innovation n’est plus un atout mais une nécessité ».

     

    Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence

    « Notre Métropole a deux avantages : d’un côté, un tissu économique riche de 94 000 entreprises et une diversité sectorielle ; de l’autre, l’université la plus importante du monde francophone avec un nombre d’étudiants important et une large palette de formations. Ce sont des atouts essentiels pour la construction de notre métropole, son rayonnement, son attractivité, et le développement du business.

    Il faut créér encore plus de passerelles entre les deux, c'est une évidence. Les compétences et les talents sont des moteurs indispensables à l’économie. Le secteur économique offre, pour sa part, à l’université des applications pour la recherche et créé des débouchés pour les jeunes diplômés. C’est donc un rapport « gagnant-gagnant » pour l’innovation, la formation, l’insertion professionnelle et le développement économique.

    Je ne peux que me réjouir que la CCI Marseille Provence ait, avec AMU et la Métropole, répondu ensemble à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la Caisse des dépôts dans le cadre de l’action « Territoires d’Innovation - Grande Ambition » (TIGA). Nous voulons conforter notre positionnement en tant que « hub méditerranéen de l’innovation », avec la « Cité des savoirs et de l’innovation » pour AMU et « CCI LAB » pour la CCIMP ».

     

    Propos recueillis par A.D

     

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