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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

La CCIAMP veut mettre en lumière son patrimoine

Le Président de la CCIAMP a présenté le 23 mars la stratégie en quatre axes de la CCIAMP visant à faire aboutir un projet collectif associant les collectivités, l’État, les entreprises, les associations et le grand public. 
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    Jeudi 24 mars 2022

    80 000 ouvrages, 5 100 affiches publicitaires, 11 867 peintures et estampes, 1 300 objets coloniaux, 1 128 objets historiques, quatre kilomètres linéaires d'archives... la Chambre possède dans ses sous-sols un patrimoine économique et culturel considérable, à forte dominante maritime. « Nous avons pour ambition de le présenter aux Marseillais, aux Provençaux, mais aussi aux touristes » explique son Président, Jean-Luc Chauvin. « C'est pourquoi nous avons lancé un appel d'offres pour désigner un commissaire priseur chargé d'évaluer l'état et la valeur de ce patrimoine. Nous devons trouver une solution pour qu'il soit conservé dans de bonnes conditions, afin qu'il ne se dégrade pas et pour en exposer les pièces les plus intéressantes. ». 

     

    Au regard d’un nouveau cadre juridique et dans le contexte actuel de baisse drastique des ressources des CCI, la CCIAMP n’a plus les moyens de présenter et exposer ce patrimoine. Par ailleurs, comme le rappelle le président « la loi Pacte ne nous permet plus de consacrer des ressources publiques à la conservation de notre patrimoine mobilier et de nous ériger en musée même si nous le souhaitions. »

     

    De nombreuses démarches en faveur d’une valorisation ont ainsi été engagées depuis de nombreuses années et n’ont malheureusement pas pu aboutir. Et ce patrimoine exceptionnel n’est pas suffisamment mis en lumière aujourd’hui et est peu accessible au grand public, hormis quelques prêts pour des expositions temporaires. D’ailleurs, 47 œuvres sont actuellement visibles dans des musées du monde entier. 

     

    « Devant les différents refus, nous ne baissons pas les bras » explique Jean-Luc Chauvin. « De tels projets ne peuvent aboutir que collectivement. La solution réside dans une mobilisation de tous les acteurs : la Ville de Marseille, la Métropole, le Département, la Région, l’État, les musées, les entreprises, les associations, les Marseillais ». C’est pourquoi, la CCIAMP propose une stratégie en quatre axes.

     

    Création d’un fonds de dotation 

    La première action consiste à la création d’un fonds de dotation, qui sera votée à l’assemblée générale de la CCIAMP le 28 avril, pour la valorisation du patrimoine culturel ouvert à toutes les entreprises, à toutes les associations, à tous les marseillais et provençaux et visera à la conservation, à l’entretien des œuvres, à la gestion et à la dynamisation des collections détenues ou propriétés de la CCIAMP. 

     

    Mise en place d’un comité du patrimoine économique et culturel 

    La CCIAMP créera par ailleurs un Comité du Patrimoine Economique et Culturel composé d’experts chargés d’arrêter et d’arbitrer les choix stratégiques de la CCIAMP dans la gestion de son patrimoine économique, historique et culturel. Parmi les membres, figureront notamment : Raymond Vidil, PDG de Marfret, fondateur de Mécènes du Sud, ex élu CCIMP, Président de MP Culture ; Patrick Boulanger, ex conservateur du patrimoine de la CCIAMP ; Catherine Dureuil, Académie de Marseille ; Adeline Granereau, Directrice du Musée Regards de Provence, Elsa Charbit, Présidente du club de la presse ; Patrick Fancello, ancien journaliste au Provençal et à La Provence, investi dans la valorisation du patrimoine et co-fondateur de Marseille Capitale de la Mer ou encore un représentant du Bataillon des Marins pompiers. 

     

    Evaluation des œuvres 

    Le 3e axe consiste à procéder à l’évaluation des œuvres avec le marché de prisées. Cette procédure en cours qui s’appuie sur une première liste indicative de 187 pièces propriété de la CCIAMP, afin « d’établir un état des lieux global et d’évaluer notre patrimoine privé historique et culture riche », précise le président. 

     

    Création d’un Musée de la Mer à Marseille via un GIP

    Pour travailler à l’émergence d’une solution pérenne qui passe par la création d’un véritable Musée de la Mer à Marseille qui s’appuiera sur la mise en place du fonds, du comité du patrimoine et sur le marché de prisée. Cela pourrait passer par exemple par la création d’un Groupement d’Intérêt Public à l’instar de l’exemple lyonnais pour la gouvernance et le fonctionnement du musée de la soie et des tissus pour lequel la CCIAMP mettrait à disposition ses collections, qui resteraient propriétés de la Chambre. 

     

    L’ambition est claire « Ce musée devra se situer en bord de mer. Et pourquoi pas dans le futur port center que le Grand Port Maritime de Marseille prévoit d'installer dans son futur siège social ? Le 1er Port de France mérite un musée de la marine de grande envergure digne de ce nom et aux standards internationaux », indique-t-il. 

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