Organisé du 3 au 11 septembre, le congrès de l’UICN compte parmi les événements phare de l’année 2021 à Marseille, et pour cause, puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que de mettre fin au déclin alarmant de la biodiversité. Ainsi, dans ce sillage, plus de 100 événements ont été préparés, 18 recommandations politiques ont été rédigées et nombre d’experts sont attendus au Parc Chanot.
Une dynamique à laquelle la CCIAMP a été associée. En effet, dès les prémices de l’organisation de l’événement, « la Chambre a été identifiée et fait partie du club des partenaires et mécènes. Elle a donc participé aux réflexions relevant du champ économique. Nous avions décidé tout de suite de mobiliser des entreprises sous forme de brainstorming, leur demandant comment le monde économique pouvait s’emparer de ce congrès pour faire connaître nos savoir-faire, nos entreprises et être pleinement acteur de cet événement », rappelle Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP. Une centaine d’entreprises a donc été rassemblée dans cette optique, organisée fin 2018 en groupes de travail. « À partir de là, on a avancé des propositions dans le cadre du club des partenaires et des mécènes, pour faire en sorte que ce soit bien intégré à l’agenda ».
Un partenariat qui s’est peu à peu consolidé au fil des mois. « Nous avons aussi été missionné par l’UICN, qui souhaitait mettre le territoire au diapason de l’environnement, de la préservation de la biodiversité, notamment dans les établissements qui accueillent des visiteurs extérieurs. Puisqu’à la base, le congrès devait accueillir près de 20000 personnes sur le territoire... Nous nous sommes donc fait le relai d’initiatives visant à encourager hôtels et restaurants à adopter des labels et pratiques qui montrent que le territoire a compris ces enjeux-là. Même si cette dynamique est déjà à l’œuvre depuis quelque temps déjà, portée par les institutions locales ».
Ainsi, la Chambre a été tout à la fois maillon au service de l’ONG en termes de sensibilisation du territoire et apporteur d’idées permettant de nourrir l’UICN de débats. Tout en faisant en sorte que l’entreprise soit présente. Et en la matière, la Chambre a œuvré pour démontrer que cette dernière « n’est pas l’adversaire de la biodiversité, ou plus largement de l’environnement. Nous avons mis en lumière des produits qui marchent, des initiatives exemplaires. Ça aussi, ça donne du crédit, ça montre un autre visage de l’entreprise.
Nous comptons désormais beaucoup d’acteurs engagés, de nouvelles générations d’entrepreneurs qui ont davantage présent à l’esprit toutes ces questions environnementales. Pour nous, c’est précieux. » Une mission d’évangélisation dont la Chambre s’est chargée avec succès : « on est venu nous voir pour nous dire que les entreprises manquaient, qu’il en fallait davantage... » Elle a enfin été identifiée pour tenir un stand sur l’espace Génération Nature. Autant d’appels du pied lui permettant d’être « dans le cœur du congrès ».