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1er accélérateur des 146 000 entreprises de la Métropole

Conjoncture métropolitaine Aix-Marseille-Provence

La conjoncture métropolitaine est une enquête semestrielle réalisée par la CCI Aix-Marseille-Provence auprès de chefs d’entreprise, appelés à s'exprimer sur leur activité du semestre, les perspectives et leurs préoccupations.

Une photographie de la santé économique des entreprises du territoire métropolitain

Chaque semestre, le point de vue des entrepreneurs est analysé au travers de plusieurs indicateurs. C’est aussi l’occasion d’aborder avec eux, un sujet d’actualité et de relayer la parole des fédérations et groupements professionnels, et des zones d'activités.

 

Notre dernière enquête de conjoncture :

1er semestre 2025 « Une nouvelle rentrée incertaine »

conjoncture metropolitaine 1S025

 

 

Sommaire de l'enquête :

  • Activité du semestre : toujours pas de reprise au rendez-vous
  • Arrêt sur image : les préoccupations des chefs d’entreprise
  • Question d'actualité : l’instabilité politique et les défis 2025 de l’entreprise
  • Tendances pour le prochain semestre : des perspectives sur l’emploi qui se dégradent
  • Focus sectoriels par les fédérations, groupements professionnels et zones d’activités
  • Indicateurs clés

 

 

Découvrez l'ensemble des résultats en téléchargeant gratuitement l'enquête de conjoncture du 1ᵉ semestre 2025.

 

En partenariat avec l'Ordre des Avocats au Barreau de Marseille.

 

 

 

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Résumé de l'enquête :

 

Activité du 1er semestre : conjoncture fragile et inquiétudes des dirigeants

La conjoncture du 1er semestre 2025 reste fragile, avec une légère amélioration mais sans véritable rebond de l’activité, le solde d’opinion s’établissant à −23 points. La construction connaît une reprise des autorisations et mises en chantier, alors que d’autres secteurs, comme le commerce de gros, rencontrent encore des difficultés. Les indicateurs financiers restent dégradés, 37 % des dirigeants constatant une détérioration de leurs marges et de leur trésorerie. L’investissement se stabilise mais reste négatif (−13 points), malgré une amélioration marginale dans le BTP et les HCR. L’instabilité politique et l’incertitude budgétaire freinent les décisions des entreprises, tandis que les conflits internationaux, la volatilité des marchés, les mesures commerciales américaines et les contraintes intérieures (pression fiscale, dette publique, cadre réglementaire contraignant) pèsent sur les coûts et la visibilité. La demande faible, l’érosion des marges et les tensions de trésorerie restent préoccupantes. La priorité des dirigeants est de restaurer la confiance par une stabilisation politique et budgétaire.

 

Tendances pour le prochain semestre : prévisions prudentes et horizon incertain

Les chefs d’entreprise anticipent un horizon marqué par la prudence et un haut niveau d’incertitude. Une baisse du chiffre d’affaires est attendue par une part importante des dirigeants, tandis que les perspectives de recrutement se dégradent, notamment dans les services HCR. Les carnets de commandes sont en repli, la construction restant le secteur le plus pessimiste. Les trésoreries devraient rester tendues et les investissements en baisse. Un paradoxe se dessine : la confiance des dirigeants dans leur propre entreprise demeure positive, mais la perception de l’économie française et mondiale reste très fortement dégradée.

 

Question d’actualité : Instabilité politique et défis 2025 de l’entreprise

L’instabilité politique a un impact réel mais contrasté sur les entreprises. Près de la moitié des dirigeants adaptent leur stratégie, particulièrement dans les secteurs orientés vers la consommation et la main-d’œuvre, où les décisions d’investissement et de recrutement sont rapidement gelées. L’investissement et le recrutement restent les leviers les plus touchés en période d’incertitude. Les entreprises sont confrontées au choc des coûts de l’énergie, qui dominent nettement les autres facteurs, avec une exposition forte dans le HCR, le commerce de détail et l’industrie. La hausse du coût du crédit est également un enjeu majeur. Les risques géopolitiques et commerciaux pèsent sur les secteurs ouverts à l’international. Dans la construction, la faiblesse de la demande et les contraintes réglementaires constituent des freins spécifiques.

 

Focus sectoriels : prudence et tensions face à l’instabilité politique et économique

Les retours des fédérations, groupements professionnels et zones d’activités traduisent une prudence marquée par l’instabilité politique et économique. Les TPE-PME font face à des bilans critiques, marqués par une situation jugée préoccupante, une baisse du chiffre d'affaires, une trésorerie dégradée et des investissements réduits. Plusieurs secteurs, comme la chimie et la propreté, rapportent une conjoncture tendue avec une croissance ralentie, une dégradation des marges et une pression sur les coûts, menaçant l’emploi. Le BTP est freiné par l'incertitude politique, impactant la commande publique et l'emploi, malgré une légère reprise du logement neuf. L’immobilier traverse une crise profonde, avec une chute des ventes aux investisseurs et un ralentissement de la production lié à la rareté des permis de construire, tandis que le marché ancien reste tendu malgré une demande repartie à la hausse. La distribution automobile enregistre une forte baisse des immatriculations, due notamment à l'instabilité fiscale. Le transport routier et maritime présente des bilans contrastés ; les trafics portuaires reculant en raison du ralentissement mondial et des tensions géopolitiques en France. Tous appellent à plus de visibilité et de stabilité réglementaire et politique.