« 5 Jours pour Entreprendre », pour passer de l'idée à la réalité avec succès

« Il s'agit d'une offre nationale, et probablement d'une des formations les plus demandées aux Chambres de Commerce » se félicite Cédric Cherri, conseiller expert en création reprise à la CCIAMP. « Depuis 2022, pour rester au plus près du terrain, nous les organisons également dans nos agences ». En 2024, les formations se tiendront à Aix-en-Provence, à Salon-de-Provence, à Martigues, à Aubagne et à Marseille. D'un coût de 690 HT, son financement est éligible au Compte Personnel de Formation sous le code n° 236610.

Des clés

« 5 Jours pour Entreprendre a pour premier objectif de fournir les notions pour que le créateur se pose les bonnes questions sur son projet et sur lui-même », explique André Gatto, conseiller expert en création reprise à la CCIAMP. 

Pendant 35h sur cinq jours ouvrables, ces formations réunissent en général une dizaine de stagiaires. Elles donnent des clés et des méthodologies indispensables pour évaluer un projet de création et pour acquérir les bases de la gestion d'une entreprise. « Les participants viennent de tous horizons » poursuit Cédric Cherri. « L'âge moyen tourne autour de 35/45 ans. Les gens arrivent avec des idées très hétérogènes, qu'il s'agisse de l'objet ou de la forme juridique. Nous avons des commerçants, des artisans, des professions libérales... beaucoup de projets de microentreprises, mais aussi des entreprises individuelles, des SARL, des SAS. Nous leur donnons des outils d'autoévaluation ».

« 5 Jours pour Entreprendre » répond à toute une série de questions : Comment construire un business plan fiable et réaliste ? Quel mode de financement rechercher ? Dans quel cadre juridique inscrire sa société ? Quels régimes fiscal et social choisir ? Quels outils d'accompagnement mobiliser ? Elle donne aux stagiaires les fondamentaux à connaître pour bien piloter et gérer une entreprise.   

Minimiser le risque d'échec

Organisée uniquement en présentiel, la formation se déroule sur cinq modules : « construction d'un projet cohérent avec le marché », « stratégie marketing et commerciale », « stratégie financière », « stratégie juridique, fiscale et sociale », « indicateurs de pilotage ». 
Pour Cédric Cherri, maîtriser ces thèmes permet « de passer de l'idée à la réalité en réduisant le risque de se planter. Un créateur à la recherche de financements devra établir un budget prévisionnel. Cela ne s'improvise pas. Il faut apprendre à se vendre, à communiquer, à réaliser et à utiliser des études de marché. Bien choisir le statut juridique permet d'éviter de mauvaises surprises qui pèseront lourdement sur la rentabilité de la société. Plus un créateur est formé, préparé, plus il a de chances d'être encore présent dans cinq ans. Car l'objectif final, c'est bien de faire baisser le taux de mortalité des entreprises ». 

Des réponses

Cette formation de premier niveau n'impose pas de prérequis. Il s'agit d'un cursus complet, qui traite sur une semaine tous les thèmes auxquels devra se confronter un créateur d'entreprise. 

« J'y ai trouvé les réponses aux nombreuses questions d'ordre juridique et administrative que je me posais » explique Valérie Thibaudeau. « Mais aussi beaucoup d'autres informations sur des sujets auxquels je n'accordais pas assez d'importance, comme le marketing ou la communication. J'ai particulièrement apprécié les interventions de l'expert-comptable et de l'assureur ». Ancienne caviste, la jeune femme de trente ans a passé en 2022 un CAP de pâtisserie. « Je veux me lancer dans la pâtisserie végétale. Je voulais ouvrir une boutique à Salon-de-Provence. Mais le stage m'a fait remettre cette étape à plus tard, il m'a donné une vision plus précise des réalités de terrain. Je vais commercer par un labo fermé et des livraisons. Je vais également donner des cours pour apprendre à des particuliers à cuisiner sans œuf et sans lait ». 

La formation lui a également apporté un réseau, des opportunités. « Je me sens moins seule dans ma démarche » affirme-t-elle. « Un créateur ne doit surtout pas rester isolé » insiste André Gatto. « Ce stage les met en contact avec d'autres porteurs de projet, crée des synergies, les ouvre à de nouvelles idées. Ils conservent des liens et commencent ainsi à se construire un écosystème. Cet aspect humain est essentiel et je le développe de plus en plus. Cette formation leur permet d'affiner, de sécuriser, d'améliorer leur projet en puisant dans le savoir des formateurs et dans les idées des autres stagiaires ».

 
Un accompagnement individuel possible

« 5 Jours pour Entreprendre » se veut pratique, mais reste généraliste. Pour bénéficier d'une prestation sur mesure, le stagiaire devra effectuer une demande spécifique d'accompagnement individuel. « Dans ce cas nous passons du temps en face à face avec le demandeur pour travailler spécifiquement sur son projet » précise Cédric Cherri. Valérie Thibaudeau a choisi cette option et ne le regrette pas. « C'est un réel plus pour identifier les cibles, définir une stratégie ». 

Au terme de la formation, une certification est délivrée au stagiaire après évaluation de ses compétences. Un document toujours utile pour prouver son sérieux devant un banquier ou un futur interlocuteur. 

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