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Eco-défis : Marseille finit en force !

Fournisseurs locaux, recyclage, réduction au minimum des emballages : pour la dernière vague des éco-défis, les commerçants des 9e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille ont rivalisé d’initiatives. Pour mobiliser dans ces quartiers très étendus, la CCIAMP et la Chambre des métiers ont multiplié les visites de terrain.   
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Mardi 1 octobre 2024

Plus de 55 commerçants et 30 artisans labellisés, dans 8 arrondissements de Marseille ! La troisième cérémonie de remise des labels Eco Défis a eu lieu le 30 septembre à l’espace Villeneuve Bargemon de l’Hôtel de ville de Marseille. Animés par la CCIAMP et par la Chambre départementale des métiers et de l’artisanat (CMA), avec le soutien de la ville de Marseille et de la Région Sud, les éco-défis visent à inciter les professionnels à réduire leur empreinte sur l’environnement, en mettant en place des bonnes pratiques dans tous les domaines : énergie, déchets, produits… 

 

Transmettre des valeurs

Pour cette dernière vague de labellisés, les éco-défis se sont éloignés du centre-ville pour aller au Nord et à l’Est de Marseille, du 9e jusqu’au 16e arrondissements. « A l’extérieur du centre-ville, le rôle des commerces est souvent différent, souligne Sandra Chalinet, élue de la CCIAMP. Ce sont plus souvent des commerces de proximité, presque des lieux de vies, avec un rôle encore plus important dans ce que l’on peut transmettre comme valeurs. »

 

Pour mobiliser dans ces arrondissements, où il n’y a souvent pas d’associations de commerçants, la CCIAMP, la ville de Marseille et les mairies de secteurs se sont appuyées sur des relais locaux, notamment les comités d’intérêts de quartier, en ciblant plus particulièrement les anciens noyaux villageois. « Le travail le plus important a été de montrer les dispositifs existants, les aides que l’on pouvait mobiliser, détaille Daniel Salenc, président départemental de la CMA. Mais la volonté des professionnels, elle était là. » 

 

Mini méthaniseur

Éclairage Led, fournisseurs locaux, meilleure isolation du bâti, arrêt des emballages plastiques, utilisation de vaisselle en bambou pour les plats à emporter… Les labellisés ont été très créatifs pour améliorer leur impact écologique. « Pour les déchets, on a réussi à arriver à moins d’un kilo par mois, témoigne Jérémy Folco, boulanger du LE 20 de Bois-Luzy, dans le 12e arrondissement. Et pour les invendus, on les transforme en chapelure à partir de laquelle on fait un pain, le Ressucité, qui est très rustique et se conserve plus longtemps ! » A l’autre bout de la ville, le restaurant alternatif L’Après M, dans le 14e arrondissement, ancien Mc Donald’s devenu fast-food social et solidaire, a été primé pour son action à la fois sociale et écologique. Avec, côté environnement, un compacteur à cartons, et, à venir, un mini-méthaniseur pour les déchets biologiques. « On a envie que ce restaurant, qui est déjà connu dans le monde, entier soit un exemple », affirme l’équipe de l’Après M.

 

Prochaine étape pour les éco-défis ? L’élargissement du dispositif vers d’autres villes, notamment Aix-en-Provence.

 


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