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Franchise : Des secteurs plus rentables que d'autres ?

Comment identifier les secteurs porteurs ? Savoir si un franchiseur possède une bonne rentabilité ? Avoir une idée de sa rémunération future ? Suivez le guide et rendez-vous les 16 et 17 novembre au Palais de la Bourse pour la 13e édition du salon méditerranéen de la Franchise.
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    Samedi 11 avril 2015

    Considérer la seule évolution du nombre de franchiseurs et de franchisés depuis plusieurs années conduirait à en déduire un business model porteur et rentable. Imaginer que la Fnac ou Darty soient désormais candidats à la franchise pour offrir un relais de croissance à leur développement en panne finirait par convaincre les moins affranchis.

    Avec les 1 796 réseaux de franchiseurs identifiés par la Fédération française de la franchise, la France a gagné 77 franchiseurs de plus entre 2013 et 2014. Quant aux franchisés, la FFF en a recensés 68 171, soit plus de 3 000 de plus que l’année précédente.

    Chez les franchisés, le revenu annuel moyen s’élève à 32 876 € (contre 32 700€ en 2013) : un tiers déclarent un salaire inférieur à 20 000 €, 43 % un salaire compris entre 20 000 et 40 000 et un quart, un salaire supérieur à 40 000 €.

    Le chiffre d’affaires médian des franchisés s’est établi à 500 K€ en 2014 (400 K€ en 2013, 475 K€ en 2012) et pour un tiers en hausse.

    Dans la moitié des cas, l’investissement initial du franchisé s’est élevé à plus de 100 000 € et à moins de 50 000 € pour 31 % des franchisés.

     

    Garantir un montant de revenus supérieur aux capitaux investis ?

    Comment savoir si un franchiseur possède une bonne rentabilité sachant que les enseignes restent très discrètes sur les informations stratégiques : chiffre d’affaires moyen, résultats nets, salaires réels, marges brutes et marge nettes, profits… ?

    Par définition, une entreprise franchisée atteint sa rentabilité quand le cumul des résultats nets avant impôt dégagés depuis le début de l’exploitation du concept devient supérieur à l’apport personnel du franchisé. On sait qu’en moyenne 42 % proviennent des ressources personnelles de l’entrepreneur.

    « Le bénéfice généré par l’exploitation doit permettre de rembourser au plus vite ses apports, et dans tous les cas bien avant la date de fin de contrat de franchise », explique un observateur du secteur. La rentabilité dépendra également du taux de redevance à verser sur le chiffre d'affaires, celui-ci pouvant dépasser les 10 %.

     

    Ne pas se contenter de ce qui est fourni

    Pour ne pas avoir à se contenter de ce qui est fourni volontiers par les réseaux (témoignages positifs de franchisés mis en avant par le franchiseur, articles de presse, distinctions décernées, promesse d’un chiffre d'affaires moyen réalisable après 2 ans d’activité, perspectives de développement du réseau, nombre de franchisés du réseau, etc.), les spécialistes de la franchise recommandent de « mener une enquête sur la proportion d’entreprises franchisées rentables après deux ou trois ans : est-elle plus proche de 10 % ou de 90 % ? ».

     

    Ne pas considérer que les seuls éléments financiers

    Au-delà du business plan, qui reste la pièce maîtresse de l’évaluation de la viabilité du projet, bien d’autres éléments sont à prendre en compte, modèrent les professionnels du secteur.

    « L’opportunité d’ouvrir plusieurs points de vente permet des économies d’échelle. Certaines installations mobilisent des investissements plus importants en termes d’équipements et de foncier comme la restauration. À l’inverse, d’autres comme les services à la personne ne requièrent pas une mise de fonds importante au lancement et permettent de financer le développement à mesure que la clientèle s'étoffe.»

     

    Vigilance sur les tendances

    Les consultants mettent aussi en garde contre les « effets de mode » (un contrat de franchise durant en moyenne cinq à sept ans !), dont les taux de marges peuvent faire illusion mais dont la durée de vie peut être limitée. Ces réseaux restent rentables si les investissements consentis sont amortissables à relativement brève échéance, indiquent-ils.

    Il ne faut pas négliger l’impact négatif de changements législatifs sur la rentabilité de certaines activités (exemples : une loi qui libéraliserait un secteur jusqu’à présent très encadré ou subventionné).

     

    Se faire une idée de sa future rémunération ?

    Une fois ces mises en garde et préalables posés, des « actifs immatériels » sont tout aussi déterminants dans la réussite du projet : la motivation de l'entrepreneur, son implication et ses talents de gestionnaire.

    Pour « baliser » la performance des points de vente existants, rien ne vaut finalement l’échange : « rencontrer des franchisés installés sur une zone de chalandise sensiblement semblable et positionnés sur le même secteur d’activité. Le franchiseur a pour obligation de remettre à tout candidat potentiel la liste et coordonnées de tous les franchisés actuels ou ayant quitté le réseau dans l'année. Et s'enquérir dans ce cas des raisons de sorties », conclue un consultant, pragmatique.

    A.D

    Ces secteurs qui promettent une rémunération élevée

    Selon Laurent Delafontaine, associé et co-fondateur du cabinet Axe Réseaux et membre du Collège des experts de la Fédération française de la franchise, en moyenne depuis cinq ans, « les quatre secteurs les plus rentables, sont l’immobilier, l’optique, la coiffure et l’hôtellerie ». Mais « cela ne veut pas dire grand-chose : une rentabilité de 20 % sur un chiffre d’affaires de 400 € sera toujours moins intéressante qu’une rentabilité de 5 % sur un chiffre d’affaires de 2 M€ ! ».

    • Restauration

    Les restaurants à thème, les enseignes de cuisine du monde et tous les concepts novateurs (cf. Restauration : Le mono-produit, la recette du jour) continuent d’aiguiser les appétits. Machine à cash, la restauration génère pour autant de gros chiffre d'affaires mais des marges assez faibles au regard des investissements consentis : la véritable plus-value se fait à la revente.

    • Mode

     Selon les enseignes et leur notoriété, il est possible de se verser une rémunération oscillant entre 40 000 et 60 000 € bruts. Le secteur reste très sensible à la conjoncture et pâtit du poids croissant des charges locatives dans les bons emplacements. Il est désormais nécessaire que son commerce soit connecté. La stratégie omnicanale (cf. Le commerce connecté n’est pas mort ! Vive le commerce connecté) sera un élément d’appréciation clef du réseau de franchise.

    • Bien-être

    Les concepts de franchise dans le domaine de la santé et beauté correspondant à l’air du temps. Les enseignes d’épilation définitive, d’aquabiking… peuvent afficher de bons chiffres d'affaires : de l'ordre de 20 000 €/mois à Paris et de 12 à 17 K€ en région pour un investissement de 150 K€ hors pas-de-porte. L’attention est à porter sur le rapport entre niveaux d’investissements et amortissement rapide.

    Services

     Le courtage en assurance et en crédit a le vent en poupe, compensant la frilosité des banques. Porteur, le secteur est réglementé (être immatriculé au registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) et demande un besoin important en fonds de roulement.

    Services à la personne  

    Sur le segment des services indispensables au maintien à domicile, les entreprises privées du secteur sont en concurrence avec des associations souvent subventionnées. Pour limiter la prise de risque, mieux vaut privilégier les réseaux installés, bien référencés et ayant atteint une certaine taille critique.

    • Habitat

    L’investissement de départ est important mais l’aménagement intérieur suscite l’engouement. Isolation, économies d'énergie, et rénovation de l'habitat sont aussi des niches à regarder de près. 

    • Services aux entreprises 

    Parole d’experts de la franchise : Le BtoB est le grand marché d'avenir de la franchise. Les services destinés aux PME, confrontées à de nouvelles logiques de compétitivité (optimisation des coûts, offre aux comités d’entreprises, management, développement commercial, tec.) sont en train d'affiner leur business model.

     

     

    Marseille accueille les 16 et 17 novembre Top Franchise Méditerranée.

    Pour sa 13e édition, le salon Top Franchise Méditerranée, co-organisé par la Fédération française de la franchise et Reed Expositions France, accueillera au Palais de la Bourse, les 16 et 17 novembre, 120 exposants, dont 100 enseignes, issues de 36 secteurs d’activité. Certaines y seront pour la première fois, dont Class’Croute, Steak’n Shake (restauration), La Cure Gourmande, La Vie Claire (commerce alimentaire), Calzedonia, Izac (prêt-à-porter) ou encore Senior Compagnie et Bonjour Services (services).

    Parmi les ateliers et conférences : les bons emplacements (le lundi à 14h), les aides à la création (le mardi à 13h), le dossier de financement (le mardi à 15h)… Et de nombreux témoignages de franchisés sur leur expérience (notamment le lundi à 15h). 

     

     

     

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